bouda

Ahmed Boutaleb ne mâche pas ses mots. Aux islamistes qui ne veulent pas s’adapter aux règles de liberté d’expression en Occident, il demande de plier bagage.

Le maire de Rotterdam s’exprimait à la télévision hollandaise, quelques heures après l’attentat commis par les frères Kouachi contre le journal satirique Charlie Hebdo.Il a exprimé sa totale incompréhension et sa colère face aux musulmans qui échouent à s’adapter à leurs pays d’accueil.
 
Né au Maroc, il a lui même dû gravir les échelons pour se retrouver au sommet de l’une des plus grandes villes des Pays-Bas. Pour cela, son pays d’accueil lui avait même demandé de renoncer à sa nationalité marocaine.

"Je ne comprends pas comment on peut tourner le dos à la liberté (…) Si vous n’aimez pas cette liberté, de grâce, faites vos bagages et partez".

Ahmed Boutaleb ne s’arrête pas là: "Il est certain qu’il existe dans ce monde, des pays où vous pourriez être vous-mêmes. Soyez honnêtes avec vous-mêmes au lieu de tuer d’innocents journalistes. Si vous ne vous sentez pas bien ici, parce qu’ici des caricaturistes que vous n’aimez pas font un journal, alors permettez-moi de vous dire d’aller vous faire faire f***re. Cassez-vous!"

L’explication de ce coup de gueule est bien simple: "Cela évitera au moins que des musulmans bien intentionnés ne soient pointés du doigt", a-t-il affirmé.

Ce n’est pas la première fois que le maire de Rotterdam adopte des positions aussi tranchése. Il avait déjà appuyé le licenciement d’un membre musulman de son cabinet pour avoir ouvertement soutenu le gouvernement iranien. En 2004, Aboutaleb avait déjà demandé aux musulmans qui ne partagaient pas les valeurs des Pays-Bas de "prendre le premier vol et quitter le pays".